Chez Fidesco, nous croyons profondément que le cri du pauvre est bien plus qu’une simple demande d’aide matérielle, même s’il est nécessaire, impératif, de répondre à cette dernière. Il s’agit avant tout d’un appel à la relation. Ce cri est universel, il est en chacun d’entre nous : “Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que je compte à tes yeux ?”
Prendre le temps de la relation demande une délicatesse immense. Il ne s’agit pas seulement de donner, mais de rencontrer un frère ou une sœur en humanité pour vivre une amitié vraie, sans arrière-pensée, sans paternalisme.
Un proverbe berbère dit : “De loin, j’ai cru que c’était un fauve. En m’approchant, j’ai vu un homme. En lui parlant, j’ai rencontré un frère.”
C’est exactement cette démarche que Fidesco propose à ses volontaires : au-delà du service rendu, entrer dans une relation authentique et profonde. Quand un volontaire est envoyé, il s’engage à franchir le seuil pour aller jusqu’au cœur de la maison. Ce cœur, c’est la rencontre, où il n’y a plus de distinction entre celui qui donne et celui qui reçoit, mais deux frères en humanité, unis par une même dignité.